CR Cyclosportive "La Saumuroise" dimanche 18 juillet 2021
Mise en ligne par AB
CR Cyclosportive "La Saumuroise" dimanche 18 juillet. Parcours 96 km
Au CR Titi :
C'est de bon matin ce dimanche que je prends la route pour rejoindre Saumur pour participer à cette cyclosportive que j'ai eu l'occasion de faire deux fois.
Une première fois en 2016 sur le parcours de 154 km et en 2018 le parcours de 96 km.
Comme je prévoyais de faire la course de Rouez le samedi, je me suis inscrit en ligne sur le parcours des 96 km. Le parcours des 154 me tente mais comme c'est la première fois que j'enchaine une course et une cyclosportive je décide de jouer la sagesse. Par rapport aux autres éditions l'accueil ne se fait pas à St Hilaire St Florent mais au Petit Souper, une base de loisirs avec un parc boisé de 5 hectares avec bâtiments. Le parking se situe dans un champ a à peine 100 m du site où nous devons retirer les dossards.
J'arrive sur le parking vers 07h45 où je retrouve Antho, Phiphi B, Rémi inscrits comme moi sur le parcours de 96 km avec un départ à 08h40 et Nono B, Arnaud LH, Thomas BRULON sur le parcours du 154 avec un départ à 08h40.Sur le parcours des 154 km est inscrit également le fidèle partenaire du CCS Seb VICTOR + Gilles PLUT.
Le temps de se préparer et de récupérer notre petit sac contenant notre dossard, les tickets repas et boisson pour la collation du midi, 2 madeleines et de discuter entre nous, de se soulager... etc c'est l'heure de se présenter sur la ligne de départ. Les premiers à s'élancer sont ceux du 154 et quelques minutes après c'est notre tour.
Nous sommes plus de 140 dans à nous élancer sous un beau soleil et un ciel tout bleu et une température des plus agréables. Des motos sont devant nous et nous ouvrent la route et le parcours est fléché au sol.
Les premiers kilomètres se font moins vite que prévu, mais au fur et à mesures l'allure s'accélère nettement. Je m'accroche pour rester dans les roues surtout lorsque l'on est à l'arrière car les relances font mal.
Comme je dis il me faut au moins 30 km pour être bien . En tout cas les jambes tournent bien malgré la course d'hier où je me suis fait un peu mal. En étant à l'arrière j'ai toujours en point de mire Antho, Phiphi, et Rémi qui sont à l'avant et qui autour des 30, 40 km emmènent le groupe qui s'est formé. On a déjà perdu quelques éléments qui n'ont pas aimé le rythme imposé et les premières bosses du parcours. Antho s'offre même le luxe de partir tout seul face au vent mais il faut savoir raison garder et rentre sagement dans le rang en se voyant esseulé.
Nous n'avons pas encore parcouru 50 km que je vois notre Nono B à l'arrêt au bord de la route. Une crevaison l'a obligé à s'arrêter pour changer sa chambre à air et procéder à une réparation de fortune sur un pneu dans la bande de roulement a été fortement attaqué jusqu'à la carcasse suite à un freinage d'urgence pour éviter une chute au bout de 12 km de course sur le 154. Il réussira comme même à finir sur le parcours du 96.
Au fil des kilomètres le groupe à l'avant s'étire surtout lorsque l'on roule sur des routes étroites avec des virages qui s'enchaînent plus des bosses courtes mais bien pentues.
Nous sommes autour du soixantième kilomètre env. En étant toujours à l'arrière avec ce profil de parcours je perds le contact avec l'avant du peloton même si je l'ai toujours en visu.
A un moment trois groupes se forment. Je suis avec quelques coureurs dans le troisième groupe dont Rémi. Un deuxième groupe est devant nous où se trouve Antho. Phiphi est devant dans le premier groupe. Je commence à ressentir des crampes au km70. Je bois un peu plus et m'étire sur le vélo.
Au km 88 nous longeons la levée de la Loire.
Nous venons de reprendre le groupe 2 lorsque qu'un coureur nous dit qu'il faut tourner à droite. Nous sommes quelques coureurs à faire demi-tour pour reprendre le parcours.
Rémi et Antho continuent leur route sur le levée comme beaucoup d'autres car ils suivaient une moto ouvreuse qui n'a pas vu qu'il faut tourner ce qui leur évite au moins une bosse car en tournant à droite on est face au coteau saumurois et à une bosse longue et pentu qui fait mal au papattes.
Il y a 3 bosses sur les 5 derniers km dont celle de l'arrivée. Heureusement les crampes me laissent à peu près tranquille ce qui me permet de bien franchir ces dernières difficultés.
A l'arrivée, je retrouve Phiphi, Antho et Rémi qui viennent de finir.
Mon compteur affiche un peu plus de 95 km D+ 791 et une moyenne de 34,8 km/h.
En attendant, les copains sur le 154 nous avons pu apprécier les bonnes binouses offertes par Phiphi. Après les efforts fournis, elles ont été très appréciés. Merci à lui
Une bien belle cyclosportive, bien organisé qui nous a permis de passer une très belle matinée sur le vélo. L'après vélo était pas mal aussi où nous avons pu savouré tous ensemble de bonnes fouées dans un cadre très agréable et une super ambiance avec les copains CCS/VALEO réunis à cette occasion. (Voir photos)
Classement sur le 96km / 137 coureurs à l'arrivée :
- 46 : Rémi en 2h39mn10s
- 49 : Phiphi B 2h41mn01s
- 51 : Antho 2h41mn38s
- 59 : Titi 2h43mn15s
CR Cyclosportive "La Saumuroise" dimanche 18 juillet. Parcours 154 km.
Au CR Arnaud LH :
Enfin un beau Week end…
Top super pour participer à une cyclosportive.
Après un départ très matinal de Louplande, je prends la route direction Saumur.
Le rendez-vous avec les amis cyclistes me donne la pèche après une semaine calamiteuse suite à une intoxication alimentaire !
J’ ai absolument aucune idée de mon état de forme. Comme d’ habitude : « on verra bien » la tournure de l’ histoire sur place.
De nombreux cyclos de la Suze mais également Sebastien et les triathlètes du Mans sont au rendez-vous pour partager ce moment de sport.
Nous sommes trois suzerains sur le 154 kms : Thomas, Arnaud et moi.
Nous sommes tous à l’ heure et j’ ai le temps de saluer l’ ensembles des copains…
Cela fait parti de la cyclo de papoter avant le « GO » !
Nous sommes 150 inscrits sur chaque parcours « nickel » …
Je vois que Arnaud B est en première ligne pour attaquer cette matinée de « warriors ».
De mon côté, je suis avec les triathlètes mais je sais que nous aurons pas beaucoup l’ occasion de papoter pendant les 4heures à venir.
Comme prévu le départ à 8h30 permet de prendre ses marques sur les 2 premiers kilomètres neutralisés…
Comme au bon vieux temps, je connais la grande importance de ne surtout pas « rater le bon wagon ».
Les motos ouvreuses accélèrent brutalement pour lâcher le peloton sur une magnifique route.
Les hostilités sont lancées, me voici lancer dans une grande opération « je me cache le maximum ». Je colle les roues, remonte dès que possible …
En bref, je ratonne dur mais je suis très attentif à ce qui se passe devant pour éviter les chutes et les coups de freins !
Cela roule vite, mais dans le peloton les efforts sont minimes jusqu’ au kilomètres 12 …
Je suis en 30 positions et je vois devant un cycliste qui se retourne (complétement fou de faire cela), sa roue avant accroche la berge et « BIM BAM BOM ». Le voilà sur le dos dans le fossé !
J’ arrive à l’ éviter mais derrière moi cela freine sévère. Je mets les gaz et recolle au groupe de tête !
A cet instant, les champions (devant) embraillent à bloque pour faire le ménage. C’ est le moment de se faire petit petit …
Je suis satisfait, j’ ai pris le bon train et malgré la vitesse très rapide je ne sens beaucoup plus serein …
Le groupe progresse sans danger, ni freinage intempestif. Après une heure, je décide de regarder mon compteur pour la première fois !
Avec le départ neutralisé, je suis à 42,8 km / h de moyenne, «ouf » mais comme les watts sont correctes je ne m’ inquiète pas pour la suite.
De nombreuses attaques mais rien de définitif jusqu’ au kilomètre 70 …
Le cycliste « pro » de Total Direct Energy accélère dans un faux plat montant (même pas méchant), une dizaine de garçons sautent dans sa roue et les voilà parti définitivement …
« Un autre sport », je fais pitchhhhhh comme le reste de peloton !
Les bosses se passent bien, le road book semblait plus méchant « comme quoi ». Les ravitaillements se font à la voler pour attraper une bouteille d’ eau (merci les bénévoles).
Je suis très agréablement surpris du civisme du peloton « personne » ne jette sa bouteille au sol (bravo les mecs) !
Nous arrivons sur les deux dernières difficultés du parcours et le carburant commence à manquer. Je vais être juste avec mon restant de bidon pour la deuxième boucle de 60 kms.
Je passe à coté de la ligne d’ arrivée et je me reboost après mes premières sensations de fatigues.
Sur cette deuxième boucle le vent devient plus présent et malgré un peloton de tête très homogène, cela ratonne pour de nombreux cyclistes. Plus personne ne roule, sauf dans les bosses ….
Je fais ma partie du boulot mais pas plus, je me sens moins bien et les prémisses de crampes apparaissent …
Le peloton roule plus du tout (25kms : ) , la moyenne s’ écroule kilomètre après kilomètre. Les costauds sortent du peloton par groupe de deux trois dans les difficultés du parcours.
Je profite de ma mémoire des routes pour anticiper mon positionnement sur les bosses que nous parcourons pour la deuxième fois de la matinée ! Les crampes arrivent mais je passe les bosses avec le reste du peloton ( 25 max). Je reste concentrer sur les kilomètres restant mais je ne veux plus regarder mon compteur kilométrique « Histoire de ne pas prendre un coup au moral » malgré que les watts sont corrects !
Le groupe s’ effiloche dans les relances, les dernières bosses sont juste là. Les crampes sont parties mais la prochaine fois cela me sera fatal !
La dernière bosse se présente devant moi, je vois les suzerains avec une bière à la main dans le dernier virage. Je leur fais une grimace de soulagement !
Yes, les 300 derniers mètres piquent bien mais la ligne d’ arrivée est juste là !
Je termine « la saumuroise » avec 37,1km/h sur 154 kms. Une belle matinée de sport …
Reste le meilleur, refaire la course autour de repas avec les copains !
PS : Reste à suivre le CR de Thomas et Nono B au retour des vacances.....
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