BRM 200 km de Mayenne 2024 "L'Orne charmante"
(mis en ligne par CR)
Premier rendez-vous de la saison 2024 : le BRM 200 km de Mayenne "L'Orne charmante". Ce n'était pas un objectif en soi mais une étape dans la préparation pour l'Amstel Gold Race qui se déroulera dans 3 semaines. Cela dit, je me fixe toujours des buts à atteindre et pour aujourd'hui, j'escomptais réaliser les 208 km du parcours en 8h !
C'était sans compter les conditions météos détestables que j'allais rencontrer toute la journée, c'était également sans compter le manque d'alimentation que je m'inflige depuis des semaines pour m'alléger avant les épreuves avec du dénivelé.
Sur le vélo à 7h17, je commençais mon périple en solitaire. Dans un BRM, les départs sont libres et on est en totale autonomie donc pas de ravito. Et après seulement 4 km, la première averse de la journée et ce ne serait pas la dernière, très loin s'en faut !
Le premier point de passage où il fallait faire tamponner sa fiche de route dans un commerce de son choix, c'était Bagnoles de l'Orne, après un peu moins de 50 km et plusieurs averses essuyées. Une belle petite ville que Bagnoles de l'Orne ! Il faudra y revenir avec la petite famille aux beaux jours…
Après ce premier point, il fallait rallier Argentan. Là je connaissais car j'avais participé la saison dernière à l'Ornaise dont le départ et l'arrivée était précisément dans cette localité. Pour y arriver, il fallait effacer la première grosse difficulté de la journée du côté de la Sauvagère et Bel air. Là, je m'aperçus que malgré le vent qui poussait, je n'étais pas dans un grand jour. Habituellement, quand ça monte, je double quelques grappes de coureurs mais là, c'était plutôt l'inverse…
Ce tronçon entre Bagnoles de l'Orne et Argentan fut aussi l'occasion de sécher un peu, les averses ayant temporairement disparu. Le calme avant la tempête…
Oui parce que dés la sortie d'Argentan et après le second tamponnage, ce fut l'apocalypse ! La luminosité avait chuté d'un coup et le ciel nous tomba sur la tête ! Pendant un long moment…
La principale difficulté du parcours nous attendait ensuite : la Croix de Médavy, 8 km d'ascension depuis Sées. Là, encore, je me fis dépasser comme jamais et je sentais que je faiblissais de plus en plus…
Je passai malgré tout l'obstacle, tant bien que mal, et je rejoignis St Cénéri le Gérei, dernier point de passage pour tamponner la feuille de route.
Il restait une cinquantaine de kilomètres et un véritable clavaire commençait ! Un vent énorme de face ! Par moment, je devais me mettre en danseuse dans les descentes pour continuer à avancer ! Les montées qui s'enchainaient venaient me prendre le peu d'énergie que j'avais. Et les averses recommençaient de plus belle !
J'ai rarement galéré comme ça pour finir une épreuve, je comptais chaque kilomètre qu'il me restait avant l'arrivée. Par moment, je n'étais même plus très lucide, je suis d'ailleurs allé faire un tour dans l'herbe sur le bas-côté sans le vouloir…
Pour preuve que j'étais complètement vidé, à l'arrivée, je n'ai pas retrouvé tout de suite le site de l'organisation. J'avais tourné la tête à droite et c'était à gauche !
Maintenant, place à la récupération avant de nouvelles aventures du côté des Pays Bas...
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