La Bernard Hinault 2018
Compte-rendu de Christophe ROTA
Après avoir assisté au départ du parcours de 195 km (202 en réalité) à 8h00, départ que j'effectuais il y a deux ans, et après m'être doucement échauffé, je rejoignais la ligne de départ.
En place seulement 15 minutes avant le gong, je dus me positionner sur le côté de la route, à la sortie du parking. C'est que huit cent cyclistes, ça prend un peu de place…
De là, j'aperçus un peu plus loin, Laurent, Jéjé, Philippe, Virgile et Eric, qui, eux, sans doute arrivé bien plus tôt que moi, étaient bien en position sur la route.
Le top départ donné, je pus, sans difficulté, rejoindre rapidement la route et me mêler à la meute…
C'était assez nerveux, ça déboulait de tous les côtés et on entendait crisser les freins avant chaque changement de direction. Rien que du classique pour un départ de cyclosportive...
Après quelques kilomètres, et avec les premières montées, les différents groupes purent se former. Je prenais place au sein d'un imposant peloton d'au moins soixante à quatre-vingt cyclos. Ça roulait à 35-40 km/h environ mais je n'avais pas trop de peine à rester dans les roues.
Un peu plus loin, juste devant moi, une grosse chute allait jeter à terre une bonne dizaine de mecs. A dix mètre près, j'en étais ! Il a d'ailleurs fallu que je fasse un travers pour ne pas rouler sur l'un d'eux ! La cause : un gros trou en plein milieu de la route, un écart pour l'éviter et hop, château de cartes ! Le temps de contourner cet amas de chair et de carbone et l'avant de groupe était déjà loin ! Il y avait pas mal de vent, aussi il me fallait rejoindre au plus vite le paquet ! C'est à près de 45 km/h que je menais la chasse et quatre à cinq kilomètres plus loin, je réalisais la jonction ! Ouf !
Dix, quinze kilomètres plus loin, une nouvelle chute ! Encore juste devant moi et encore une fois à dix mètres près, j'aurais goûté au bitume… Cette fois, seulement trois mecs sont à terre. Un écart, une roue qui touche et hop, par terre ! Et encore une chasse à mener pour reprendre place dans le peloton !
Un peu plus loin, je pris le temps d'admirer la vue quand nous passions en bord de mer du côté du Val André.
Globalement, le parcours était assez roulant jusque-là, pas de montée effrayante à se mettre sous les roues. Clairement, le parcours de 120 est beaucoup plus facile que celui de 195, sans même parler de distance.
Au quatre-vingtième kilomètre, je commençai à faiblir… Doucement mais sûrement, je reculais dans la file et puis au détour d'un faux plat montant, je ne pus accrocher les dernières roues du groupe. Je me retrouvai donc seul face à moi-même. Et c'est juste à cet instant que le parcours se compliquait avec la montée du col de Bel-air. Cette montée eut le mérite de me permettre de repasser devant quelques gars qui montaient moins bien que moi.
Au sommet, le seul ravito du parcours où je ne m'arrêtai pas. J'avais ce qu'il fallait avec moi, inutile de perdre du temps et casser le rythme…
Le quarante derniers kilomètres, globalement descendant, mais avec quand même quelques belles montées allaient malgré tout être difficile pour moi. J'accrochais bien des gars, même à vitesse élevée, mais dès qu'on prenait un faux-plat, invariablement, je reculais !
Pour finir, la dernière bosse avec une pente à 11 %, me permit de me ressaisir, j'avais beaucoup de gars en point de mire et cela m'a bien aidé.
Il restait alors quelques kilomètres pour rallier l'arrivée que j'effectuais en compagnie de trois, quatre gars.
La pluie nous avait épargnée (juste quelques gouttes vers la fin mais même pas de quoi être mouillé), la température était agréable mais le vent breton en a usé plus d'un à en croire les cadavres que j'ai ramassé en fin de parcours…
J'eus le plaisir de voir Bernard Hinault, en personne, arriver quatre, cinq minutes après moi ! Hé hé !
Après avoir discuter avec Jéjé et Virgile, je ne m'attardais pas et reprenais rapidement la voiture, j'avais le match des bleus, enregistré, à regarder !
(Les résultats sont en bas !)
Compte-rendu de Laurent CARRE :
Départ à fond de pédales et puis sur un dos d'âne Fifi perd ses bidons ralentissement pour l'attendre, ensuite la poignée en coin pour remonter dans le haut du peloton bien à l'abris jusqu'au km 50.
Après la cote de montreuil dans la deuxième bosse gros ralentissement un trou se crée et comme dans la grande vadrouille pris en tenaille !
Je ne peux m'extirper et perd 10, 20, 30 mètres et malgré une course poursuite, impossible de reprendre les roues ! J'ai donc décidé d'attendre un groupe mais en vain, après le ravito je me suis mis en chasse de retrouver quelques coureurs.
Chose faite à 4, nous nous sommes relayés vent de face pour finir les 30 km restant.
Belle course !
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