La PLB Muco
Compte-rendu de Christophe ROTA
La PLB Muco : une cyclosportive de top niveau aussi bien en matière d'organisation, que de sécurité et que de qualité des parcours. Je la recommande à tous ! Elle est sans conteste au niveau de l'Ardéchoise.
Cette année le record de participation a été battu : 7 400 environ.
C'est environ 1h20 avant le départ que j'arrive à Callac. Après m'être préparé (sans échauffement) je prends la direction de la ligne de départ. C'est alors que je sens une main me taper sur l'épaule. Je me retourne et qui vois-je ? Eric ! A la recherche d'un peu de nourriture car il n'a pas déjeuner. On se perdra alors de vue dans retomber l'un sur l'autre de la journée.
Le départ est donné à 9h00 précises mais vu ma position dans la très longue file de cyclistes, c'est une quinzaine de minutes plus tard que je peux enfin passer la ligne.
Mes premiers coups de pédale sont prudents mais très vite dès la première montée, je sens que ça tourne bien : je remonte les gars par grappe de 5-10 sans me faire plus mal que ça. Les 10-15 gouttes qui tombent (ce seront les seules de la journée) ne m'empêchent pas de passer la seconde et là, le compteur s'affole ! Au bout de deux heures, j'ai fait près de 70 km ! J'en reviens pas moi-même !
Les paysages et les bosses sont magnifiques mais le (seul) point noir, c'est l'état de certaines routes. Parfois, je me serai cru à Paris-Roubaix ! Qu'est-ce que j'ai pesté après ça !
Me sentant toujours très en jambes et étant membre d'un beau peloton, je grille le premier ravito. Je ne m'économise pas car je prends souvent les commandes de ce gros paquet où l'on roule entre 50 et 70 km/h dans les descentes et à plus de 20 km/h dans les montées.
Entre les deux ravitos, je sens une nouvelle main me taper sur l'épaule : c'est Mickaël ! Il me dit qu'il a pris un départ de dingue et qu'il l'a payé dans la deuxième heure de course. On se perdra également de vue et lui non plus, je ne le reverrai pas.
Je ne grille pas le second ravito (à 40 km de l'arrivée) car je sens que j'ai besoin de manger du solide. Les gels énergétiques, c'est bien mais le cerveau n'est pas rassasié avec ça, il a besoin de mâche… Je pense que j'ai bien fait. Certes, j'ai perdu mon beau peloton et quelques minutes mais j'en aurai perdu beaucoup plus à la fin si je l'avais grillé.
J'ai quand même eu un coup de moins bien (entre le 120e et 135e kilomètre). Je m'en suis vite rendu compte car j'ai commencé à reculer dans les bosses alors que d'habitude, je ne fais que de remonter des mecs.
J'ai laissé passer l'orage et c'est revenu pour les dix derniers kilomètres où j'ai fini en trombe !
A l'arrivée, un coup d'œil au compteur : 30 km/h de moyenne ! Je n'en crois pas mes yeux ! C'est ma meilleure performance sur une cyclosportive de ce genre. Certes, sur la Eloi Tassin en 2014, j'avais fait 31,5 km/h de moyenne mais le dénivelé n'était en rien comparable (700m contre 1800m ici). J'étais venu sans me mettre d'objectif de moyenne, sans pression en me disant que ce n'était qu'une préparation pour l'Etape Sanfloraine qui sera mon gros objectif de la saison. Et résultat, je réalise une performance inattendue !
Une superbe journée qui se termine donc en feu d'artifice !
Le classement des 145 km (802 classés) :
592e Christophe ROTA en 4h57'50
604e Eric CARRE en 4h59'45
666e Mickael CROM en 5h11'25
796e Laurent OLLO en 6h43'06
Les données de la sortie :
Le parcours :
Avant le départ (vue sur la dernière ligne droite) :
A l'arrivée (le réconfort !) :
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