les-coursiers-suzerains.blog4ever.com

Les Coursiers Suzerains

La Rando des trois sommets

Compte-rendu de Christophe ROTA

 

Christophe Rota.jpg

 

La Rando des trois sommets est une épreuve fantastique sur un parcours magnifique ! J'aurais pu prendre beaucoup de plaisir si j'avais été en pleine possession de mes moyens. Hélas, après une dizaine de kilomètres, des douleurs au ventre vinrent fortement me perturber.

 

Quelques minutes plus tôt, et dans un climat brumeux et menaçant, j'avais pris un départ solitaire, histoire de rouler à mon rythme pour m'échauffer. Un groupe d'une dizaine de cyclos me rejoignit un peu plus loin et après avoir tenter de les suivre un moment, je dus me résoudre à les laisser filer. La vitesse qui oscillait entre 32 et 38 km/h était un peu élevée pour moi surtout en regard de ce qui nous attendait par la suite.

 

Il faut dire que les maux de ventre étaient accompagnés d'une sensation de jambes en coton et d'un manque d'énergie évident…

 

Au premier ravito, ay km 56 à Gesvres, et après avoir escaladé une première bosse valant le détour du côté de St Léonard des Bois, toujours en proie à mes soucis gastriques, je tentai une tranche de pain d'épice. Quelle ne fut pas mon erreur, quand à peine quelques kilomètres plus loin, des nausées commencèrent à m'enquiquiner sérieusement ! J'étais dans le Mont des Avaloirs et plutôt que de me concentrer sur mon rythme de pédalage, j'avais les yeux hagards et ne pensais qu'à mon estomac… Durant une bonne vingtaine de kilomètres, j'étais vraiment très mal mais je continuais d'avancer comme je pouvais en espérant que ça passe.

 

Bien m'en a pris car du côté de Ciral, les douleurs commencèrent à s'estomper peu à peu et ce faisant, l'énergie redevint plus en adéquation avec le parcours proposé.

 

Au second ravito de Cuissai, je ne pris qu'un verre d'eau de peur de réveiller mes nausées...

 

Un peu plus loin la montée de La Croix Madame se dressait devant mes roues. Une longue montée rectiligne, particulièrement indigeste, c'est le cas de le dire, avec un passage à 11%.

 

Une fois l'obstacle franchi et après être passé à La Croix Medavy, je fus rejoint par quatre cyclos et pus rouler un temps avec eux.

 

Ragaillardi et après avoir récupéré dans les roues, je n'hésitai pas à accélérer dans une descente puis fis le break dans la montée qu'on enchaînait immédiatement.

Il en fut ainsi jusqu'au troisième ravito à La Fresnaye sur Chedouet où la pluie fit son apparition. Et de nouveau, je ne pris qu'un verre d'eau...

 

De nouveau en selle, ce fut au tour du col des quatre gardes, qui donne accès au belvédère de Perseigne, d'être escaladé. Une belle montée comme je les aime, suffisamment longue et sans pourcentage démesuré.

 

Au sommet, toujours sous la pluie qui allait bientôt redoubler d'intensité, il ne restait plus qu'à plonger vers Mamers !

 

Et aussitôt descendu de vélo, mes maux de ventre furent de retour… Je ne m'éternisai donc pas, rangeai mon vélo dans la voiture et rentrai chez moi sans être passé prendre quel que ravitaillement que ce soit à l'arrivée.

 

Espérons que ça ira mieux pour la Bernard Hinault samedi !

 

Profil et parcours

Les données

Au départ à Mamers, il est 6h45 environ...

Au premier ravito de Gesvres, km 56. Bientôt, j'aurai la nausée...

Le Mont des Avaloirs, 417m d'altitude et point culminant du Grand Ouest.

Au second ravito de Cuissai

La Croix Madame ! Montée indigeste !

La Croix de Medavy

Au troisième ravito de La Fresnaye sur Chedouet, il commence à pleuvoir...

Le col des quatre gardes, juste en-dessous du Belvédère de Perseigne

De retour à Mamers ! Ouf !



10/06/2018
12 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 111 autres membres