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Les Coursiers Suzerains

La Route des Monts 2023

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(mis en ligne par CR)

Levé à 4h40, dans la voiture à 5h20, arrivé à Tennie vers 6h00 pour prendre le départ à 7h00 de la Route des Monts 2023 (185 km et 2800m de dénivelé).

Cette année le parcours se faisait dans le sens des aiguilles d'une montre (le sens change d'une année sur l'autre). Il y avait donc au programme le Mont Noir suivi du Mont Rochard, du Mont des Avaloirs, du col de la Croix des six chemins, de Mont St Jean et du col de la Source pour ce qui est des principales difficultés.


Une autre difficulté (non répertoriée) allait nous enquiquiner toute la journée : le vent ! Monstrueux ! Horrible ! Une force de freinage incomparable et un danger réel quand il vous prend de côté dans une descente. Un refroidisseur hors pair également quand le température peine à grimper…
En effet, le ciel resterait longtemps couvert avant que quelques éclaircies ne pointent le bout de leur nez dans l'après-midi. Cela dit, pas de pluie : on a échappé à la météo détestable de la veille !

Le premier ravito se situait à Izé après une cinquantaine de kilomètres et deux monts franchis. Malgré le vent contraire, je grimpais bien mais sur le plat je peinais un peu à lancer la mécanique. J'ai également été embêté par mon nouveau harnais support de GoPro, il n'arrêtait pas de se déplacer. Au ravito, je m'apercevrai qu'en fait je l'avais enfilé à l'envers… Pas bien réveillé sûrement…


Comme souvent, ce fut compliqué de trouver un groupe : soit ça allait trop vite, soit pas assez et notamment dans les montées. Je fis donc l'essentiel du parcours en solo. Pas grave, j'ai l'habitude…


Le second ravito eut lieu à Crennes sur Fraubée, un peu avant le 100e kilomètre. Le vent était désormais de côté et nous nous dirigions vers le point culminant du Grand Ouest, le Mont des Avaloirs et ses 417m d'altitude. Comme depuis le départ, je remontais les gars dans les montées et ils me repassaient dans les descentes ou les rares moments de plat. Dans le Mont des Avaloirs, j'ai eu un gars en ligne de mire. J'ai attendu le dernier kilomètres de montée (plus pentu) pour faire mon effort, revenir sur lui et le dépasser avant le sommet.


Après la descente, nous mettions le cap au sud et le vent devint enfin moins pénalisant à la nuance près de quelques changements d'orientation.


Le troisième ravito fut à St Lénoard des Bois, charmant village des Alpes Mancelles et 136 km avaient dès lors été effectués. Un peu plus loin, dans le col de la Croix des Six chemins, je me suis amusé avec un autre gars. J'ai vu qu'il s'échinait pour faire la meilleure ascension possible. Je suis alors revenu sur lui puis j'ai pris le relais. Je sentais qu'il s'accrochait dans ma roue alors j'ai accéléré progressivement jusqu'à le faire péter à 300m du sommet. Il est alors revenu sur moi puis on a rigolé de cette partie de manivelles et on a commencé à discuter de nos expériences respectives. Nous avons ensuite gravi Mont St Jean ensemble toujours en papotant puis il s'est arrêté pour attendre un copain à lui.


Au 160e kilomètre, j'attaquai le col de la Source, j'avais opté pour le monter tranquillement en tournant les jambes mais qui voyais-je me passer en coup de vent en disant "c'est le moment ou jamais !" : mon acolyte du précédent col ! J'embrayai aussi sec et le rejoignit puis accélérai encore à 250m du sommet pour le décramponner ! Nouvelle rigolade ensuite et il me félicitait. C'était un triathlète…


Il ne restait plus qu'une vingtaine de kilomètres pour rallier l'arrivée et les plus grosses difficultés étaient passées mais en toute fin, le vent redevint contraire !


Je terminai les 186 km (je me suis un peu perdu dans Conlie, la fatigue sûrement…) en 7h43 à la moyenne de 24,1 km/h. J'avais pour objectif 24 km/h, le contrat était donc rempli ! Enfin en partie car en fait je n'avais pas terminé… Je voulais passer les 200 km alors je m'étais programmé une boucle supplémentaire.


Après avoir pris un nouveau ravito à l'arrivée, je repartis donc face au vent en direction de Sillé ! La route ne fut pas de tout repos : en plus du vent, l'inclinaison de la route était parfois sévère. De toutes petites routes d'ailleurs, à la limite d'être des chemins… Une fois aux environs de Sillé, je repris un vent favorable et les derniers kilomètres furent plus paisibles…


209 km au final et 3020m de dénivelé pour une moyenne de 23,8 km/h. Je trouve que c'est pas si mal que ça… et que pour le moment, les 300 km de Milan San Remo s'annoncent plutôt bien.


L'étape suivante dans ma préparation sera l'Ornaise 152 km que je rallongerai de 100 km supplémentaires pour franchir la barre des 250 km. Mais ça ce sera pour la mi-mai…


En attendant, vivement la prochaine… mais pas demain !

PS : mise en ligne de la vidéo GoPro prochainement...


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15/04/2023
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