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Compte-rendu de Christophe ROTA

J'ai encore eu chaud ce matin pour être à l'heure au rendez-vous. Une erreur de kilométrage, une allure tranquille avant que je ne me rende compte que cela allait être tendu et un bon vent de face ont fait qu'arrivé au gymnase, j'ai à peine eu le temps de saluer mes compagnons de route que déjà nous nous dirigions sur le parcours de 67 km, le 100 ayant fait peur à certains...

Nous partîmes à dix mais par un prompt renfort, nous nous vîmes quatorze en arrivant… à Voivres !

Le ciel était bleu, le soleil réchauffait l'atmosphère et le vent n'en finissait pas de souffler.

Jusqu'à Parigné, l'allure fut très tranquillou ce qui permit à notre doyen Guy, aux soixante-dix-huit printemps, de claquer, sans même sprinter, deux pancartes : Spay et Fillé !

J'allumai donc la première mèche après Parigné et en direction de Cérans que je traversai comme une balle ! J'en fis de même à Mézeray, en régional de l'étape… Au sprint de Malicorne, bien qu'à 56 km/h, je ne pus que faire second.

Thomas, Laurent et François étaient souvent aux avants-postes quand l'allure s'accélérait, Roger et mois étions également de la partie. Un second groupe suivait à distance mais l'on se regroupait à chaque village ou changement de direction.

Entre Noyen et Fercé, c'est Thierry qui allait secouer le cocotier, personne ne disait mot trop occupé à s'employer pour garder le sillage et préparer la prochaine pancarte… Nous étions six à nous la disputer et bien, je fis six, n'ayant plus grand-chose dans le moteur. Aussi, je me suis dit que n'ayant rien à espérer au sprint à La Suze, il me fallait tenter d'anticiper. Je ne me relevai donc pas après cette pancarte de Fercé et pus arriver à La Suze quelques minutes avant la meute. On fait comme on peut…

En tout cas, malgré ces passes d'armes, c'est bien à quatorze que nous arrivâmes à La Suze ! Enfin treize… René ayant coupé à Mézeray. Je pense donc que cette sortie a contenté tout le monde en répondant aux aspirations de chacun.