C'est après 34 km que j'arrivai ce matin au rendez-vous du club, sous un ciel estival, un vent quasi inexistant et des températures qui avaient vite grimpées depuis mon départ à 7h00.
Nous étions onze et pour cette dernière sortie club effectuée durant le Tour (la semaine prochaine je serai sur la route de Lyon), j'avais évidemment sorti mon maillot jaune !
Cette fois, pas de tergiversation sur le choix du parcours étant donné que j'avais annoncé la couleur dès la veille sur le blog : pour moi ce serait le grand parcours (83 km) car il s'effectuait sur des routes que l'on ne fréquente pas souvent.
Heureusement que Gilles était présent car il y eut un couac concernant la trace GPS que j'avais importée. J'avais bien les points de passage mais avec uniquement des lignes droites entre ces points ! On fera mieux la prochaine fois…
C'est donc en direction de Saulges, en Mayenne, que nous partîmes le cœur vaillant ! A noter la présence de notre Guy national et ses nombreux (je ne suis plus certain du nombre…) printemps qui a effectué l'intégralité du parcours ! Respect !
Vu ma forme précaire, je restai sagement dans les roues et ne participai pas aux premières pancartes que Loïc et Arnaud se partagèrent.
Toutefois, cela ne tarda pas à me démanger mais je me rendis vite compte que j'allais faire de la figuration…
A Chevillé, Tintin préféra couper car il avait un impératif horaire à respecter.
Un peu plus loin, je pris quand même part à un sprint à plus de 50 km/h ! C'est pas très sérieux vu mon état mais que voulez-vous, je suis plutôt joueur !
Vers le 95e kilomètre, je fus pris d'une soudaine envie de boire (un peu au même moment d'ailleurs que sur mes derniers périples) et les jambes commencèrent à se raidir. Heureusement pour moi, j'aperçus assez vite un point d'eau sur le côté gauche de la route dans un village dont le nom m'a échappé. Je pus me désaltérer et refaire le plein du bidon et assez vite également, je sentis que cela allait mieux pour moi. Serait-ce là, un des raisons principales des mes coups de mou ? Une déshydratation chronique à partir d'une certaine température que mon seul bidon ne parvient pas à compenser ? A voir…
Toujours est-il que je pus de nouveau m'illustrer à l'avant plutôt qu'à l'arrière et je ne fus pas loin (à 100m près…) de remporter une pancarte après une échappée solitaire de quelques kilomètres !
La sortie allait se terminer dans une certaine confusion. A Noyen, nous étions quelques-uns à avoir pris les devants mais nous engageâmes dans une mauvaise direction, erreur que corrigeâmes un peu plus loin mais quid du reste du groupe ? De plus, m'étant isolé à l'avant à la sortie de Noyen, direction St Jean, je ne vis pas mes acolytes revenir sur moi.
Aussi, à St Jean, ayant eu mon compte, et n'ayant plus en tête que la vision d'une bonne bouteille de badoit bien fraîche, je bifurquai directement vers Mézeray pour plonger directement dans mon frigidaire !