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(mis en ligne par CR)

Après 3 nuits et 3 jours sans lumière suite à la seconde injection du vaccin lundi dernier, après une reprise en douceur vendredi sur le home trainer, j'étais au rendez-vous ce matin à 8h30 (sans avoir fait de rab auparavant) pour un test avec le groupe 2.

Les nuages étaient nombreux, davantage que les courageux du jour : Arnaud LH, Jéjé, Cédric et Stephen pour le groupe 1, Albert, Tintin et moi pour le groupe 2. Le vent soufflait déjà, le température était douce et la pluie hésitait encore…

Ne sachant pas si mon corps avait pleinement récupéré de cette saloperie de vaccin, le rythme tranquille du groupe 2 me convenait tout à fait.

J'étais du reste à la baguette s'agissant du parcours. Le vent venant du sud-ouest, nous sommes partis en direction de St Jean puis Noyen, Parcé et Solesmes (par la route à François Fillon). Entre Noyen et Parcé, nous avons essuyé un premier petit crachin pas bien méchant.

Albert avait quelques difficultés dès que la route s'inclinait, pour Tintin avec son vélo électrique, tout allait bien forcément. Quant à moi, j'avais quelques douleurs parasites ici et là mais ça tournait bien quand même.

Arrivé à Sablé, j'indiquai la direction de Souvigné et de St Denis d'Anjou. Une route en montagnes russes où Albert montra encore quelques limites et où Tintin, au bout d'un moment, commença à s'inquiéter de l'heure du retour à La Suze. Impossible de tourner plus tôt, il fallait bien un pont pour passer la Sarthe… Et ce pont, c'est à Chemiré sur Sarthe qu'on allait le trouver. C'est aussi là que le vent devint enfin favorable après avoir essuyé un nouveau court épisode de crachin.

Dès lors, nous pûmes accélérer un peu (30 km/h environ) mais je restais vigilent au fait de garder Albert avec nous, qui continuait de lâcher du lest dès que cela montait (qui veut aller loin, ménage sa monture...).

Après les usines de Malpaire et avoir rejoint la D23, un arrêt technique fut demandé, le temps également pour Tintin de tenter de prévenir sa femme qu'il aurait un peu de retard mais hélas, il n'y est jamais parvenu… Durant ses vaines tentatives, Albert prit la poudre d'escampette imaginant que nous le rattraperions sans peine.

Quand après plusieurs minutes d'essais infructueux, Tintin remonta sur le vélo, Albert avait eu le temps de prendre une belle avance. Après avoir coupé la grande route Sablé - La Flèche, je me dirigeais naturellement en direction du Bailleul quand tout à coup, Tintin m'interpella en me disant : "non !  À gauche !". Moi : "T'es sûr ?". Lui : "Oui, il a tourné, il a dit qu'il prenait la petite route !". Mouais, le fait est que bien que l''on ait très nettement haussé l'allure (32-34 km/h), on ne l'a jamais revu…

Pour moi, il a pris Le Bailleul, Arthezé et Malicorne comme je comptais faire et non la petite route qui évite le Bailleul et Arthezé. Quoi qu'il en soit, à Malicorne, j'indiquai à Tintin de prendre la route directe vers La Suze et après la bosse montée à vive allure (Tintin se frisait les moustaches avec son petit moteur…), je relançai de plus belle au sommet.

Un troisième et dernier crachin, le plus vif de la matinée, allait accompagner nos derniers kilomètres. Je laissai alors Tintin aux abords de La Suze vers 12h15 (le retard était somme tout assez limité) et je repiquai aussitôt vers Mézeray. Et là, qui vis-je après quelques hectomètres ? Albert ! Tout est bien qui finit bien, tout le monde est rentré à bon port, avec presque pas de retard (15-20 minutes, c'est quoi dans une vie ?).

En tout cas, après ces derniers bouts droits menés depuis l'arrêt technique, me voilà rassuré avant les Pyrénées !