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(mis en ligne par CR)

Quand je suis monté sur le vélo vers 8h30 ce matin, il faisait -2°C, le ciel était nuageux mais quand même lumineux et le vent n'était pas encore levé.

Au rendez-vous de La Suze, Denis, René et Arnaud B me rejoignirent tout comme Thierry, le président, mais en civil car il avait roulé la veille avec quelques autres.

Nous partîmes face au vent vers le sud-est via Parigné le Polin, Yvré le Polin et Requeil. J'imprimais un rythme raisonnable mais évidemment Denis, monstre de puissance, quand il passait, c'était au moins 2-3 km/h de plus ! Arnaud, en délicatesse avec son genou, restait quant à lui plutôt tranquille dans les roues tout comme René pour le moment. Un chauffard nous frôla en nous dépassant mais le pire restait à venir...

Après Requeil, nous prîmes de toutes petites routes assez escarpées que je ne connaissais pas. C'était assez sympa même si le vent donnait une grande sensation de froideur…

Pontvallain, Mayet, Verneil le Chétif et nous arrivâmes à Aubigné Racan, point extrême du parcours où nous changions avec plaisir de direction : le vent allait maintenant nous pousser !

René commença à mettre le nez à la fenêtre sur le plat mais restait en retrait quand la route se redressait. Arnaud faisait ce qu'il pouvait avec son genou… Denis se baladait et moi j'essayais de garder sa roue.

Après Sarcé et non loin de Pontvallain, nous nous réchauffâmes dans la côte de l'Hommeau. Une bosse plutôt longue et irrégulière avec un passage bien pentu. Je basculai non loin de la roue de Denis.

Nous rejoignîmes Mansigné après avoir attendu un petit moment en haut de la bosse Arnaud et René. C'est juste après Mansigné que nous sommes passés à deux doigts d'une grosse catastrophe. A la hauteur de la bifurcation de la route de Requeil alors que nous restions sur la route principale qui obliquait sur la gauche, un chauffard nous dépassait pour tourner aussitôt sur la droite vers Requeil. La voiture de ce connard (ou cette connasse, je n'ai pas vu) est passée à 30 cm de la roue avant de Denis, j'étais moi-même dans sa roue. S'il y avait eu impact (ça s'est joué à 1 ou 2 secondes), cela aurait été un gros carnage… Les noms d'oiseau ont fleuri mais l'ahuri n'a pas ralenti d'un seul kilomètre-heure… La tôle, c'est tout ce que ça mérite…

Après ces émotions, nous avons repris notre marche en avant. Denis à la baguette et René, de mieux en mieux.

Oizé, Cérans puis une grosse accélération progressive de Denis pour rejoindre La Suze.

Après quelques échanges, nous séparâmes en nous souhaitant de bonnes fêtes (eh, on en a jamais été aussi prêt), en souhaitant également la victoire des bleus cet après-midi !

Moi, je n'en avais pas terminé car l'objectif du jour était de repasser pour la première fois depuis le chute, le cap des 100 km. Ce fut chose faite après un détour par Roëzé et Cérans.

ALLEZ LES BLEUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!